La library, l'endroit parfais pour ... [PV dragan ]

Dragan avançait d'un pas tranquille sur la Grande Avenue. Le soleil brillait paisiblement, créant de magnifiques reflets dorés sur la fine pellicule de neige qui recouvrait la ville. Le temps était doux; ni trop chaud, ni trop froid. Les conditions optimales pour passer une bonne journée hivernale. On était samedi, aujourd'hui, et le jeune homme avait décidé de profiter de cette journée de repos en allant passer quelques instants à la Source de Vérité. Mais il devait avant tout faire un crochet par la librairie, afin de renouveller ses lectures.
Sortir du Lycée n'avait pas été chose aisée. Oh, bien sûr, les gardiens - qui commençaient à vraiment bien le connaître - n'avaient pas été contrariants, et ils ne lui avaient pas bloqué le chemin. Non, le problème venait de ces groupies qui le suivaient partout! C'était trèèèèèèèèès exaspérant... Depuis le marché de Noël, elles ne lui fichaient pas la paix! Pourtant, il avait tout essayé: les rabrouer, les repousser, leur faire des farces... RIEN n'avait fonctionné... Il avait bien essayé de les intérresser à un autre garçon, mais elles persistaient à lui coller aux basques! Le pire, dans toute cette histoire, c'est que cette situation détruisait toutes ses chances de se rapprocher des autres: les filles ne faisaient même pas semblant de l'écouter quand il parlait, trop "occupées" à lui faire les yeux doux, et les garçons étaient jaloux, tant et si bien qu'il était devenu la cible de tous les sales coups possibles et imaginables! Le seul qui le soutenait et qui semblait bien s'amuser de tout cela, c'était Yu-Ri... En tant que son ami, il était devenu un "détecteur de Dragan"... Le garçon aux yeux platines lui avait confié qu'il était de plus en plus souvent abordé par des gens qui le cherchaient.

-Si la personne qui me cherche n'est pas un prof, alors surtout, MENS! lui avait-il répondu.

Dragan soupira et passa son doigt sur le croissant de sa cicatrice. Il avait d'abord pensé à rester cloitré quelque part en compagnie de son ami, mais Yu-Ri était introuvable! C'est là qu'il avait eu l'idée de la Source de Vérité. Malheureusement pour lui, il avait passé des heures à éviter ses poursuivants, et atteindre la sortie avait relevé de l'impossible. Les dieux en soient loués, il avait fini par tous les semer! Mais il était déjà dix-sept heures, et il devait faire vite...
La librairie se dressait devant lui. L e bâtiment était impressionnant, et beaucoup de gens entraient et sortaient, en un flux sans fin. Le jeune homme entra à son tour. L'atmosphère était joviale, à l'intérieur, et tout le monde souriait. Enfin, non, pas tout le monde.
Il se dirigeait vers sa section favorite quand il la vit. Cheveux longs, regard triste et sourire inexistant, la jeune fille avait la tête posée sur son livre et broyait du noir, tandis que la tristesse et le sommeil se disputaient la place dans ses yeux. Elle ne devait pas dormir beaucoup, ces derniers temps... En s'approchant un peu, Dragan finit par la reconnaître: c'était Kidda. Le jeune homme passa un doigt sur sa cicatrice et avança vers son amie. Prenant les choses en mains, il alla s'installer à côté d'elle sur le banc de lecture. Passant un bras autour de ses épaules pour la retenir dans une étreinte qu'il voulait réconfortante, Dragan prit la parole:

-Que se passe-t-il, ma belle Kidda? Pourquoi vois-je tant de tristesse dans tes beaux yeux? Parle-moi...

-NONNNN!

Kidda bondit et s'écarta de Dragan comme s'il avait la peste. La réaction avait été fulgurante. Non. Il y avait tellement de désespoir dans cet unique mot, tant de tristesse, que le jeune homme comprit tout d'un seul coup.
Cette fille n'avait pas toujours vécu des moments paisibles. Au vu de sa réaction, elle avait certainement dû être trahie, un jour, par quelqu'un qu'elle aimait profondément. Cela rappelait tellement de souvenirs à Dragan!

Le soleil brille doucement au-dessus du village caché de Kumo. Dragan est là, seul, comme à son habitude. Ce jour-là était celui de son douzième anniversaire. Cette date était absolument décisive pour son avenir. Il devait passer son examen à l'académie des shinobis pour enfin devenir un Genin. Chaque année, l'examinateur était différent, et cette année, c'était Darui, un puissant shinobi du village qui avait hérité de cette importante responsabilité. Les camarades de Dragan sont là aussi, toutefois, même si un écart de plusieurs mètres sépare le jeune homme du reste du groupe. Le garçon est impassible. Tout le monde le montre du doigt en ricanant, mais il n'en a cure. Rien, en ce jour, ne compte plus que le commencement de sa nouvelle vie.
Darui s'avance, un petit sourire encourageant aux lèvres:

-Bien. L'examen pour devenir un Genin du village des Nuages va commencer. Le premier à commencer sera... Ashitori. Dragan Ashitori.

Empli de détermination, Dragan s'avança. Il DEVAIT réussir.

-Bon... Tu vas commencer par me créer un clone d'ombre. Lorsque ce sera fait, tu me montreras que tu es capable de malaxer le chakra pour modifier ton apparence physique. Vas-y!

Dragan se mit en position et se concentra. Il devait malaxer le chakra. Il plongea en lui-même et rechercha cet endroit si particulier qui n'appartenait qu'à son seul esprit. Son énergie était là, paisible flux en harmonie complète avec son être.
Puis tout bascula.
Le chakra disparut, d'un coup, ne laissant dans son esprit que la peur la plus totale. Darui commençait à s'impatienter, et ses condisciples se moquaient ouvertement de lui.

-Eh bien? dit Darui. Crée un clone, maintenant.

Sa honte avait atteint son paroxysme lorsqu'il répondit enfin:

-Je... Je n'y arrive pas.

Le rire des autres élèves acheva de lui briser le coeur. Il n'était pas capable de créer un simple clone, alors comment pouvait-il avoir espéré devenir un shinobi.
La rage envahit son coeur. Se tournant vers le groupe d'élèves, il s'avança d'eux avec un regard plein de haine. De la haine pour eux, qui ne l'avaient jamais accepté. De la haine pour Darui, qui pourtant n'était pas du tout responsable. De la haine pour le Raikage, qui était toujours aussi sévère avec lui. De la haine pour Kumo, qui emprisonnait tous ses habitants sous une couche de préjugés infondés et de mépris.
Un sourire venimeux se dessina sur ses lèvres. Il n'était pas capable de maîtriser l'art des shinobis, c'était évident, mais il avait quelque chose que les autres n'auraient jamais. Il avait sa propre voie. Il avait ce pouvoir qu'il gardait secret de tous depuis deux ans. Depuis ce fameux jour, dans la grotte. Depuis la mort de la seule personne qui l'avait jamais vraiment compris.
Serrant les mains, Dragan propulsa son esprit vers ces maudits prétentieux. La vague télékinésique renfermait toute la puissance de son âme. Les élèves ne pouvaient pas voir le coup arriver. Ils décollèrent purement et simplement du sol.
Sous l'effort, il s'évanouit.
A son réveil, on lui appris que plusieurs enfants étaient blessés, et que certains d'entre eux ne pourraient jamais plus faire du taïjutsu, élément indispensable de la formation de shinobi. Quant à lui, il ne deviendrait jamais Genin: il était renvoyé à vie de l'académie. La culpabilité ne le quitta jamais, et à compter de ce jour, il fut encore plus haï par les villageois.

Dragan revint enfin sur terre. Kidda était maintenant en train de regarder frénétiquement autour d'elle, complètement paniquée. La voir comme ça lui faisait beaucoup de peine. Il ne la connaissait pas depuis longtemps, certes, mais lui aussi avait beaucoup souffert par le passé, et il la comprenait parfaitement. Dans un monde comme celui-ci, où "différent" signifiait trop souvent "seul", on ne pouvait pas faire confiance à n'importe qui. Il se souvenait, maintenant. Le jour de son arrivée au Lycée Akatsuki, un tableau similaire s'était déroulé. Ce jour-là, il n'avait pas été d'une grande utilité pour réconforter Kidda, et heureusement qu'Azraëlle avit été là... Kidda avait alors fait mention à un "camp". Il n'avait pas posé de questions, bien sûr, mais maintenant qu'il voyait la louve dans un état pareil, il se disait que ce ne devait pas vraiment être un endroit très charmant... Mais il y avait autre chose, il en aurait mis sa main au feu!
Kidda se précipita soudain vers lui, et Dragan crut vraiment qu'elle allait le giffler. Elle n'en fit rien, bien sûr; son sac à main était simplement à ses pieds. Elle le saisit et entreprit de fouiller à l'intérieur. Elle ne releva même pas les yeux vers lui. Visiblement, ce qu'elle cherchait ne se trouvait pas dedans. De blême, son visage devint inexpressif. Son regard se posa sur la fenêtre. La lune n'allait pas tarder à se lever. Dragan sursauta presque de surprise.
La lune! Elle serait pleine aujourd'hui! Kidda se métarmorphoserait! Soudain tout devint clair. Ce qu'elle cherchait avec tant de désespoir, c'était très certainement ce qui était sensé ralentir ou stopper sa transformation! Et elle ne l'avait pas...
Dragan se mordit la lèvre. Il ne pouvait définitivement pas la laisser seule dans de pareilles circonstances. Il prit sa décision. Plongeant doucement dans son esprit, il fit quelque chose qu'il avait appris tout récemment: il enferma ses propres émotions dans un cocon psychique. Il créa ainsi une vague d'apaisement pure, remplie de toute l'énergie positive qu'il avait en lui. Il propulsa doucement la vague vers Kidda, qui la reçut en douceur. Lorsque la louve posa à nouveau sur lui son regard triste, il était prêt. Il prit la parole, ses yeux rouges débordant d'affection, de compréhension et surtout de l'amitié la plus pure:

-Kidda... Tu vas te transformer, n'est-ce pas? Tu ne peux pas retourner au lycée maintenant, tu mettrais tout le monde en danger. Je ne sais pas ce qu'il t'es arrivé dans ta vie, que ce soit ici, ou dans ce fameux camp dont tu as parlé le jour de mon arrivée, mais je te promets que jamais je ne te jugerai. Fais-moi confiance, Kidda. Je préférerais mourir plutôt que de te trahir, d'une façon ou d'une autre. Tu dois me suivre. Je connais un endroit sûr, où il n'y aura personne.

Elle ne répondait pas. La peur était toujours vivace dans son regard.

-Ne t'en fais pas pour moi, ajoutai-je. Je suis plus fort que j'en ai l'air. Tout comme toi. Tu ne me feras aucun mal.

Un monde de douceur et de confiance dans le rubis de mes yeux, je terminai:

-Tu n'es pas un monstre, Kidda!


------------HRP------------
"Un peu plus compliqué", hein? J'aime les situations tordues! J'en ai profité pour faire apparaître quelques nouvelles infos au sujet de Dragan, d'où le flash-back A toi, maintenant!

-SORT !!!!!!

Kidda s'était précipitée avant qu'il ne puisse esquisser le moindre petit geste. Elle se dirigea vers la sortie de la librairie, sa démarche empressée témoignant d'un trouble tellement intense qu'il en devenait presque palpable.
Dragan resta immobile quelques secondes, sous le choc. Les gens présents le dévisageaient, certains semblant lui reprocher sa conduite, d'autres brûlant visiblement de curiosité. Reprenant enfin ses esprits, il fit volte-face et fonça vers la sortie, réfléchissant avec frénésie. Que faire? Il était déjà tard, le couvre-feu n'allait pas tarder à retentir, donnant ainsi le feu vert à Claus et ses atrocités. Il n'avait que peu de temps devant lui pour retrouver Kidda, ou bien la situation deviendrait totalement catastrophique; non seulement ils seraient tous deux des cibles potentielles pour le tueur, mais en plus les citoyens, apeurés, pourraient s'en prendre à la jeune fille. Pas une seule seconde l'idée ne lui traversa l'esprit que cela pourrait très bien être Kidda qui blesserait les habitants. Il avait entraperçu son âme, dans cette boutique. Jamais elle ne ferait une chose pareille, volontairement ou non.
La Grande Avenue était agitée, en cette fin de journée. Les badauds rentraient tous chez eux après leur journée de détente, et l'animation de la rue était trop forte pour qu'il ne fut en mesure de repérer la jeune louve. Désespéré et inquiet, il parcourut quelques mètres en criant le nom de Kidda, sans jamais recevoir de réponse. Il voulut arrêter plusieurs passants pour leur demander s'ils avaient vu une jeune fille à l'air troublé, mais aucun ne daigna lui répondre. Sentant la panique l'envahir, Dragan s'immobilisa au beau milieu du trottoir et passa un doigt tremblant sur le croissant de lune de sa cicatrice. Il ferma les yeux et se mit à réfléchir avec calme. Reprenant son sang froid, il analysa la situation sous tous les angles. Il rassembla toutes les informations qu'il possédait sur Kidda:

*C'est une louve-garou. Elle se tranforme à la pleine lune. La pleine lune est aujourd'hui. Elle a énormément souffert par le passé, et elle ne fais plus confiance à personne. Où serait-elle partie? Pense comme elle, Dragan. Non. DEVIENS elle. Tu es seul. Tu es troublé, et tu ne peux faire confiance à personne. Tu vas te transformer en loup d'une seconde à l'autre. Tu n'as pas la possibilité de partir trop loin. Que ferais-tu?! Réfléchis, Dragan Ashitori, réfléchis! Tu es un loup. Les loups sont malins, c'est connu. Tu irais là où personne ne penserait à venir te chercher. Quel est cet endoit? Tu viens de sortir de la librairie. Tu sais qu'on va te suivre. Tu n'as pas le temps de réfléchir. Où vas-tu? MAIS OUI, BIEN SUR! Elle ne peut être que là!*

Se retournant d'un coup, le jeune homme fonça vers la librairie, qu'il venait de quitter. Arrivé devant le bâtiment, il s'arrêta et observa les alentours. Une ruelle passait non loin, juste derrière la boutique. Sûr de lui, Dragan se dirigea par là et entra dans les ténèbres. Plongé, dans l'obscurité, il plissa les yeux, obligeant sa vue à s'adapter à la faible luminosité de l'endroit. Dans la ruelle, il y avait... Rien du tout. Déçu, Dragan sentit ses épaules retomber lourdement. Il avait fait erreur. Mais bon sang, où était-elle passée?!
Il s'appretait à faire demi-tour lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit. Il entendit une voix grave, qui sembla retentir dans son esprit, comme un coup de tonnerre qui le laissa totalement abasourdi:

-Ne te fie jamais à ta première impression, jeune Vlied...

Dragan se figea. Cette voix, il aurait juré que c'était la première fois qu'il l'entendait, et pourtant... Elle lui semblait si...famillière!
Le jeune homme sonda une nouvelle fois les ténèbres. Dans un premier temps, le résultat fut le même que précédemment. Et puis il la vit. Une forme sombre, aux contours incertains.
Dragan prit sa décision. Il s'approcha d'un pas sûr, nullement apesanti par une quelconque hésitation. C'était bien Kidda. Sous sa forme lupine. Elle ne remua pas un seul muscle à son approche, visiblement dans le gaz. Attendri jusqu'au plus profond de son être, Dragan se laissa glisser au sol, empli de tendresse et de compassion pour cette fille qui avait trop souffert. Cédant à une impulsion, Dragan carressa la fourrure soyeuse de la louve et s'approcha de son oreille:

- Qu'ont-ils bien pu te faire, Kidda? murmura-t-il. Ne crains rien. Je veillerai sur toi désormais.

Déterminé à venir en aide à cette jeune fille à la fois si délicate et si forte, il se redressa et souleva le loup. Haletant sous l'effort, il se dirigea vers la Grande Avenue. Il aurait pu la soulever grâce à la télékinésie, mais il se le refusait. Il voulait que la louve bénéficie de cette chaleur humaine qui pouvait réchauffer n'importe quel coeur. Epuisée, Kidda ne tenta même pas de se libérer.
Les choses se compliquèrent lorsu'ils parvinrent sur l'artère principale. Les passant s'écartaient d'eux, terrorisés. Certains, en voyant l'imposant loup reposant dans les bras de ce frêle jeune homme, furent pris d'un subit accès de pure panique. Un policier s'approcha, visiblement fort mécontent:

-Eh, vous, là! Les monstres de compagnie sont interdits sur la voie publique! Déposez ça imm...

Il n'acheva jamais sa phrase. Dragan avait propulé une vague psychique brute, envoyant valser le pauvre homme. Le jeune homme foudroya l'agent du regard, la flamme d'une colère intense brillant comme un incendie dans ses yeux rubis. Sa voix vibrait d'une colère péniblement retenue lorsqu'il répondit d'un ton plat à vous en glacer les sangs:

-Ce n'est pas un monstre. Si tu insultes mon amie encore une seule fois, et si tu emploies encore une seule fois le terme "ça" pour la désigner, je jure sur tous les feux de l'enfer et toutes les glaces immortelles que je te tuerai.

Un lourd silence régnait désormais sur la Grande Avenue. Tous les regards étaient fixés sur le garçon et la louve. Indifférent, Dragan rafermit sa prise sur le pelage de Kidda et se remit en route.

-Ne t'en fais pas, Kidda. Laisse les regards des autres glisser sur l'armure de ta personnalité. Je serai là, désormais. Laisse-moi être le bouclier qui te protégera de tous les dangers de la solitude.

Claus serait bientôt de sortie. Il ne pouvait pas retourner au Lycée, ce serait trop dangereux pour Kidda. Il ne restait plus qu'une seule solution. Déterminé à protéger la louve, Dragan se dirigea vers cetv endroit qui jusqu'à ce jour n'appartenait qu'à lui.

-A partir d'aujourd'hui, je veillerai sur toi, Kidda. Maintenant... Et à jamais.

J'ai mal partout, ma peau me brule ....Toute mes blessure du passés c'est comme si elles c'étaient rouvertes. Une main chaude se met tout à coup à caresser mon pelage. Ce contacte ne m'affole pas au contraire elle m'apaise. Si seulement cela avait pu être là avant. Avant... quand eux rigolaient en me torturant...


- Qu'ont-ils bien pu te faire, Kidda? me murmura-t-il. Ne crains rien. Je veillerai sur toi désormais.

Je frisonne, ces mot, je ne les ai jamais vraiment entendu où alors la personne n'a pas tenu sa promesse. Alors cela ne serait-il pas dangereux d'abandonné encore une fois ma confiance à quelqu'un !Je grogne, légèrement. Pour faire comprendre que je demande à voir. rien de plus rien de moins.
Ainsi, d'un seul coup, je flotte dans les aires. Non, je flotte dans ces bras. Je ne vois pas qui c'est .Tout est flous, je pense bien que j'ai déjà été humaine mais est-ce bien le cas? J'ai une autre impression, celle que, en fait j'ai toujours eu quatre pattes courant sur le sol humide d'une foret en montagne. Pourtant, cette odeur je la connais.Mais de où ?


-Eh, vous, là! Les monstres de compagnie sont interdits sur la voie publique! Déposez ça imm...
-Ce n'est pas un monstre. Si tu insultes mon amie
encore une seule fois, et si tu emploies encore une seule fois le terme
"ça" pour la désigner, je jure sur tous les feux de l'enfer et toutes
les glaces immortelles que je te tuerai.



La première phrase aussi me rappelle quelque chose, de fort lointain...
Un homme habillé de couteaux tranchant lentement la gorge de ma mère tout en lui soufflant à l'oreille: Se marier avec ces animaux de compagnie est la pire des chose à rendre publique... alors procréer avec... Adieu bel ange, j’espère que l'enferre serra assez doux pour toi !

C'est horrible, elle... n'avait pas mérité cela. Ma famille ne l'a jamais mérité !Sans m'en rendre compte, une larme coule près de la naissance de mon museaux. Elle se meurt sur le sol, je l'entend clairement tout en me réveillant de mes souvenirs douloureux. Punaise Kidda, le passé reste le passé essaye d'être heureuse merde ! Voilà ce que je me dis, mais comment y arriver ?Comment tenir debout sous le regard accusateur que l'on me lance?
Une voie me sort de tous cela.



-Ne t'en fais pas, Kidda. Laisse les regards des
autres glisser sur l'armure de ta personnalité. Je serai là, désormais.
Laisse-moi être le bouclier qui te protégera de tous les dangers de la
solitude.

Je ne vois toujours pas qui c'est, mais, je sais, je sais que ce qu'il dit est vrai, je sais que là maintenant tout de suite, il est le seul à vraiment essayé de me comprendre, même si je suis un loup et que lui à l'horrible odeur de mort que porte les humains. Je ne comprend plus rien depuis quand est-ce que je fais confiance à des deux jambes !

-A partir d'aujourd'hui, je veillerai sur toi, Kidda. Maintenant... Et à jamais.


Avec ces derniers mots, je succombe à mes douleurs. Mes blessures invisible. Je ne supporterais pas longtemps mon corps, je ne sais pas pourquoi. J'ai l'impression que je me suis dangereuse et je n'aime pas cela ....



(ps : pas envie de m'attarder sur la police,... xD en tout cas pas aujourd'hui mais voilà posté et bizarre mais posté !)