Troisième Partie de l'étourderie, signé Nahima. (PV CLAUS??)

*Ouais, bon, bah, plus sinsitre, tu meurs...U_U*

Nahima était au pied de l'immense portail grillagé qui menait au champs de pierres tombales. Le vent frais tourmentait ses longs cheveux mauves et s'infiltrait entre ses vêtements légers, la faisant frissonner. Avec toute sa route, il était rendu 9h...moins 3. Elle s'avança donc et ouvrit les gigantesque portes de fer. Ou tenta plutôt de les ouvrir, étant donné qu'elles étaient vérrouillées.

*Ah bah, zut alors!*

Elle passa sa main à travers les barreaux et attrappa le lourd cadenas. Jetant furtivement un coup d'oeil aux alentour, elle fit sortir de son doigt une mince tige de bois, qu'elle moula selon la forme de la serrure. Elle inscéra ensuite son doigt et le tour était joué. Sa main redevint normale, elle poussa les portes, qui grinçèrent de manière peu subtile, et s'introduit clandestinement dans le cimetière.
Le long du chemin principal, quelques pauvres lampadaires projettaient une lueur macabre sur l'endroit ou avait eu lieu la mort du professeur de sport du Lycée. Enfouissant ses mains dans ses poches, elle poursuivit son chemin, regardant de droite à gauche, essayant de repérer...Ah, là!

Elle se faufila entre les pierres tombales jusqu'à se qu'elle soit en face du périmètre sécurisé par la police avec de long banderole jaune flash ou il était inscrit en noir : CAUTION! DANGER!

- Ouais bon,bah...j'men fiche!, marmonna-t-elle pour elle-même, en se glissant sous la barrière.

Les lieux du crime était sous ses yeux, mais les policiers avait sûrement dû amener avec eux toutes les pièces à conviction... Et puis, avec cette noirceur, on y voyait vraiment rien...

Tout à coup, le vent cessa de souffler et le calme ambiant lui permit d'entendre un bruit suspect. Elle se redressa et revint doucement sur ses pas, inspecta de nouveau les alentours. Difficile d'y voir clair, partout se dressait des ombres tous aussi louches les unes que les autres. Nahima reprit la piste qu'elle avait emprunter, de manière plus lente cette fois, afin de ne rien louper. Il ne fallait pas oublier qu'un meurtrier était dans les parages.

- Qui est-là?

Elle porta sa main à sa ceinture, la ou pendait un simple et ridicule manche qui aurait dû faire partit d'un katana. Nahima l'avait trouvé près d'elle, quand elle s'était réveillé, il y a quelques mois et n'avait pas réussis à s'en défaire. Partout ou elle allait, elle trembalait ce simple gourreau noir, graver de signe et de lettre qui ne lui disait rien.
Elle savait qui ne lui serait d'aucun secours, mais bon.

Elle atteignit finalement le chemin principale lorsqu'un silhouette se dressa, a à peine 4-5 mètres plus loin. Surprise, Nahima se figea. La peur lui prenait le ventre, mais la jeune femme était téméraire. Qui que s'était, elle ne se laisserait pas avoir aussi facilement.

- Annoncez-vous!

Cela fesait près d'une heure que la masse sombre qui suivait Nahima se languissait de la voir se retourner pour entendre sa voix apeurée et de tacher le sol de son sang, ce liquide vital qui le fascinait tant. Il sentait la tension monter autour de sa victime, de sa proie. Peut-être même son repas car la faim commencait à le tenailler... Puis ses espoirs portèrent fruit: la cible devenait de plus en plus nerveuse et insécure, elle se mit donc à chercher autour d'elle. Il recula afin de faire durer le suspense et faire monter le stress d'un autre cran.

-Qui est là?

Il la laissa baigner dans la peur de l'inconnu et de ce que l'on ne peut voir encore un peu, le temps de réfléchir un peu à la mort qu'il lui donnerait prochainement. Puis elle le vit.

-Annoncez-vous!

Il fit quelques pas vers l'avant, seule la répercussion de ses pas venant perturber le lourd silence qui régnait dans le cimetière. Puis ce fut au tour de sa voix, grave et suave, de briser le silence.

-Claus, pour vous servir...

Le meurtrier fit la révérence, avec un bref sourire en coin, puis se redressa en ricanant de manière sombre et sinistre, la tête penchant légèrement vers l'avant. Une brise fit bouffer ses vêtements sombres et il redressa la tête comme s'il toisait Nahima du regard, malgré les bandages qui obstruaient sa vue. Et il attendit sa réaction, sourire carnassier aux lèvres, chaque seconde semblant durer une éternité...

[Hrp: Mon p'tit Claus deviens de plus en plus horrible... T^T Canibale! =O x)]

Lorsque sa voix se fit entendre, il eut comme un déclic dans la tête de la belle jeune femme.
*Faut fuir d'ici...et gagner du temps.* La peur lui donnait l'adrénaline qui lui fallait pour lui délier la langue et mettre au point un rapide plan.

-Claus, hein?, commença-t-elle, d'une voix lente, légèrement sceptique, reculant imperceptivement de quelques pas.*Il doit bien y avoir deux entrées à ce foutu cimetière?!*
Enchantée...moi c'est Nahima.

Elle ne quittait pas le monstre des yeux. Guettait le moindre de ses mouvements et enfouie le manche de katana dans sa paume, le dissimulant derrière son poignet. De toute façon, il faisait nuit et avec ces bandages sur les yeux, il devait pas y voir grand chose. Cependant, la directrice du lycée sentait sur elle un regard sinistre, répugnant et assoifé...*C't'un pervers, nouveau genre!...Argh, je pense à de bien drôle de chose, alors que je pourrais bien être sur mon lit de mort!!*

Mais la voix de la jeune femme était redevenue droite et inflanchable, sans peur, presque, lorsqu'elle continua:

- Claus...pourtant, il me semblait que vous n'aviez pas de nom et que c'était les citoyens qui vous a nommé ainsi. Vous n'avez donc aucune originalité en reprenant se nom minable, déclara-t-elle, ricanant doucement. Elle ne savait pas trop ce qu'elle faisait, en réalité. Elle continuait de reculer lentement, de peut-être gagné du temps, de l'information ou encore, elle échouerait et ses commentaires l'enragerait...

- Si j'avais été le meurtrier fou que vous êtes, vous qui gagnez sans cesse en renom, je m'aurais trouvé un nom bien propre à moi...et non ce rudimentaire ''Claus'' (sa voix semblait dégoûté lorsqu'elle prononça le nom qui faisait frissonner beaucoup de gens.) Mais, peut-être en avez-vous déjà un, nom bien plus..bien plus...enfin, meilleur!

Nahima sourit. en réalité, elle ignorait ou ses pas allait la mener et la simple pensée que Pein avait été tué par lui ne lui redonnait pas courage. Mais valait mieux sourire, que mourir. Et encore, la mort semblait si à porté de main...

- Éclairez-moi, ''Claus''...Votre vrai nom, c'est? Parce que je me crois en droit de savoir...si vous êtes vraiment l'assassin imprenable que vous prétendez être, alors j'imagine être votre prochaine victime...de ce fait, je me pense en droit de savoir votre vrai nom. Qu'en pensez-vous?

-Claus, hein?

La future victime recula légèrement, indécise sur le genre d'attitude à adopter, espérant trouver une issue...

-Enchantée...moi c'est Nahima.

La jeune femme reprit de l'assurance, ravalant sa peur et poursuivit.

-Claus...pourtant, il me semblait que vous n'aviez pas de nom et que c'était les citoyens qui vous a nommé ainsi. Vous n'avez donc aucune originalité en reprenant se nom minable.

Elle eut un petit rire tout en continuant de reculer, espérant probablement ne pas se faire remarquer et cherchant à gagner du temps en parlant.

*Elle a du front et du courage, ou est-ce de la folie?*

Claus ricana à cette pensée, un ricanement faible, mais perceptible, ce qui lui donnait un air dément, lorsqu'on ne connait pas la raison de ce soudain ricanement. Puis il éclata de rire, un rire à vous glaçer le sang et l'on put entrevoir plusieurs dents acérées, des dents de prédateur.

-Nahima, lorsque vous m'avez demandé de m'anonncer, si je vous aurais répondu que je m'appelais, je ne sais pas, Ray, disons. Vous n'auriez pas su de qui il s'agissait... Afin que l'on me reconnaisse, je dois donc me présenter sous un nom connu de tous.

- Si j'avais été le meurtrier fou que vous êtes, vous qui gagnez sans cesse en renom, je m'aurais trouvé un nom bien propre à moi...et non ce rudimentaire ''Claus''.

Le surnom du célèbre tueur en série fut prononcé avec dégout, ce qui n'affecta toutefois pas son attitude. Il ne tomberait pas dans le piège de la provocation.

Mais, peut-être en avez-vous déjà un, nom bien plus..bien plus...enfin, meilleur!

Nahima sourit, chose que ne comprit pas le psychopathe, car il lui était égal qu'elle sourisse ou qu'elle pleure, seule sa mort l'importait. Néanmoins il décida de continuer la conversation, c'était plutôt différent des réactions habituelles de ses victimes et il était curieux de voir où voulait en venir la jeune femme. Même ce ''Pein'' n'avait pas osé lui parler ainsi.

- Éclairez-moi, ''Claus''...Votre vrai nom, c'est? Parce que je me crois en droit de savoir...si vous êtes vraiment l'assassin imprenable que vous prétendez être, alors j'imagine être votre prochaine victime...de ce fait, je me pense en droit de savoir votre vrai nom. Qu'en pensez-vous?

-Avoir un nom plus impressionnant, plus original est le dernier de mes soucis. Ne croyez-vous pas qu'il y a plus important que les noms dans la vie? Quant à mon véritable nom, il serait bien peu avisé de ma part de révéler mon nom à quiquonque... Il est bien vrai que vous seriez en droit de connaitre mon nom, mais je n'ai rien à faire de toutes ces histoires de droits. Après tous, je n'ai pas le 'droit' de tuer, mais je le fais quand même, non?

[Hrp: Post LÉGÈREMENT axé sur le dialogue victime-meurtrier? XD]

Il lui répondait! C'était plus qu'espéré. Elle pourrait utilisé tous ce qu'il dirait comme piste ou information, mais pour l'instant, elle se contentait de se concentrer sur ses pieds et ce qu'il disait. Tous pouvait lui être fatale. Elle se sentait comme une pauvre sotte dans un film d'horreur navet. Sauf que c'était la réalité.

- En effet, ce qui est légèrement embêtant. Pourquoi tuez-vous en faite? Ça m'intrigue, parce que vous avez tuez un de mes collègues, et de façon peu plaisante. De ce fait, j'ai moi-même la forte envie d'en finir avec vous. Et qui ne vous dit pas que c'est dans mes moyens?

Elle jouait le jeu et parler calmait sa peur. Ses pieds heurtèrent misérablement une pierre tombale. Le chemin avait du dévier...Une chance pour elle, le psychopate n'avait pas avancé vers elle. Elle avait mit emplement de distance entre elle et lui pour pouvoir espérer lui échapper.

- Cependant...je pense que je vais passer mon tour pour cette fois-ci, si vous n'y voyez pas d'incovénient. Être votre victime ou votre meurtrière, ne me tente pas plus que ça, pour ce soir...

En disant cela, elle tourna brièvement sa tête de gauche à droite. Puis, sans crier gare, elle se mit à courir vers la droite, entre les tombes. La jeune femme était en forme et ses vêtements ne l'encombrait pas le moins du monde. L'avait-il suivit? Elle n'en savait rien, elle se contentait de courir. Au bout de quelques minutes, toujorus pas sortie du cimetière, elle se dissimula dans l'ombre d'un immense arbre et attendit, reprenant son souffle. Ou était-il à présent? Elle connaissait si peu de chose à son sujet. Se déplaçait-il comme un loup? Était -il rapide? Ou alors très lent et peu subtile?

Devant elle, à environ une trentaine de mètres plus loin, se dressait une clôture qui indiquait sa porte de sortie. Mais déjà, elle entendit la voix du meurtrier, non loin, lui disant de cesser de se cacher.

* Dans tes rêves, vieux débile!!*

- En effet, ce qui est légèrement embêtant. Pourquoi tuez-vous en faite? Ça m'intrigue, parce que vous avez tuez un de mes collègues, et de façon peu plaisante. De ce fait, j'ai moi-même la forte envie d'en finir avec vous. Et qui ne vous dit pas que c'est dans mes moyens?

-Rien... Je ne suis pas assez fou pour sous-estimer ou sur-estimer qui que ce soit...

Nahima se cogna à une pierre mortuaire qui lui bloquait le chemin et l'empêchait de reculer plus.

*Elle ne peut plus reculer... Elle va bientôt se mettre à courir...*

- Cependant...je pense que je vais passer mon tour pour cette fois-ci, si vous n'y voyez pas d'incovénient. Être votre victime ou votre meurtrière, ne me tente pas plus que ça, pour ce soir...

Elle regarda de tout les côtés et partit vers la droite en courant et Claus éclata d'un rire effrayant et presque inhumain qui résonna dans le cimetière tout entier, fesant fuir plusieurs animaux, principalement des oiseaux. Il suivit Nahima d'un pas lourd et rapide, sans se presser, jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vue.

-Ne vous cachez pas Nahima, je ne peux pas faire de meurtre seul, j'ai besoin de vous.

Dit-il d'une voix persque enfantine. Puis, plus un signe de sa part. Sans un bruissement il se suspendit la tête vers le bas dans l'arbre, juste au dessus de Nahima.

-Quand j'étais petit les autres gamins n'aimaient pas jouer à cache-cache avec moi, parce que je les trouvais toujours...

-Vous aimez jouer à cache-cache?

Demanda-t-il innoçament. Il était si près de Nahima qu'elle pourrait voir sa peau pâle presque entièrement dissimulée sous un capuchon gris sombre. Le meurtrier restait immobile, semblant réfléchir. Puis il sauta soudainement en bas de l'arbre, juste en face de Nahima, lui bloquant toute issue.

-Nahima, j'ai un petit jeu à vous proposer... Je vais me cacher, et si vous me trouvez... Je vous laisse partir. Mais si vous perdez ou essayez de fuir, je vous tue. Ce serait triste de terminer le jeu ainsi non? Je vous laisse jusqu'au lever du soleil pour me trouver. La zone de recherche se limite au cimetière. Si vous dépassez cette limite, je considérerai cela comme une tentative de fuite.

Puis il passa derrière l'arbre et on ne le vit plus. Sa voix se fit entendre dans l'air une dernière fois, son ton joyeux (comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de nowel quoi XD) résonnant aux alentours.

-Et que le jeu... Commence!

[Pourquoi Claus fait-il ça? Moi-même je n'en ai aucune idée! XD]

* Bon, super Nahima! Tu t'es foutu dans de beaux draps, ça s'est sûr! Comment tu vas sortir de cette ipasse maintenant? Ce dérangé de maniaque à l'air un peu trop doué pour jouer à cache-cache...Réfléchis!!*

Nahima s'accroupit au pied de l'arbre, songeuse. Son coeur palpitait et son cerveau allait à toute allure. Elle pouvait se cacher et attendre...Ou alors le chercher, mais ça encore, ce n'était même pas considéré comme une option, quelque chose lui disait qu'elle ne le retrouverait pas avant que lui ne la trouve. Bon, que faire? S'enfuir et ainsi avoir la mort comme assurée? Enfin, rien n'était gravé, dans le destin...

Première chose, le cinglé devait se trouver dans un rayon assez près d'elle, pour qu'il puisse la surveiller pour ainsi s'assurer qu'elle ne tricherait pas...

*Argh...si seulement je pouvais me dédoubler...!*

À cette pensée, un souffle de puissance envahie la jeune femme, qui, lorsqu'elle réouvrit les yeux, constata 5 silhouette de bois qui finissaient de se métamorphoser en elle-même. Surprise, elle resta longtemps bouche-bée, à observer ses mains et ses clone de bois. Puis elle sourit, peut-être qu'une lueur d'espoir se dessinait dans l'avenir prochain. Elle se releva sur ses pieds et jeta un coup d'oeil à l'heure. 23h38. Bon, fallait se bouger le cul. Elle alluma son celulaire mais refussa d'appeler la police. Elle était sûre qu'il le saurait...

- Bon, écouter moi bien, vous toute....

Un cocus se forma avec les 6 Nahima puis dans un timing parfait, toutes partirent dans une direction différente. Impossible de savoir qui était la vraie. Alors si elle tombait sur le meurtrier, elle avait des chances de s'en sortir s'il s'en prenait à une fausse elle-même. Et d'ailleurs, elle avait 5 fois plus de chances de le retrouver. Mais ce n'était pas son plan. Mais pour l'instant, elle le cherchait, entre les tombes, tapit dans l'ombre, derrière les arbres. Après une trentaine de minutes à chercher dans le noir le plus complet, elle sentit une étrange sensation de vide, mais bien vite, cette sensation disparue.

- Qu'est-ce que...?, murmura-t-elle pour elle-même.

Elle prit le temps de se rendre compte qu'un de ses clones venait de disparaître. Comment? Avait-il rencontré le meurtrier qui avait décidé de la tuer au lieu d'honnorer leur marché? Elle n'en savait rien, mais maintenant, elle savait à peu près sa postion. Elle courut donc dans le sens opposé, vers la sortie la plus proche...

* Pas trop vite, restons subtile, subtile...*

Celle avec qui Claus avait décidé de jouer, s'était accroupie au pied de l'arbre où il était perché quelques instants plus tôt et semblait pensive. Atour de la jeune femme cinq doubles de bois se formèrent, à sa grande surprise. Elle ne connaissait donc pas très bien ses propres capacitées. Elle alluma ensuite son cellulaire mais ne fit rien.

*Elle n'est pas si idiote que ça... Tant mieux la partie sera plus intéressante!*

- Bon, écouter moi bien, vous toute....

Les doubles ainsi que l'originale se rassemblèrent puis se dispersèrent dans tout les sens afin de chercher le meurtrier. Après environ une demi-heure une des doubles trouva Claus et celui-ci la détruit après avoir vu dans ses yeux qu'elle n'était pas vivante, et donc pas la vraie Nahima. Celle-ci sembla le ressentir et tenta de quitter discrètement, pensant sûrement que le tueur avait changé d'idée. Claus envoya le corps d'un autre clône devant Nahima, quelque chose s'apparentant à des griffes noires sortit du sol et agrippa la cheville droite de Nahima, stoppant son élan. Sur le corps était gravé: 'Pas de triche. Je sais reconnaitre la vraie.' Cela voulait donc dire qu'il n'avait pas l'intention de la tuer si elle le trouvait et qu'il respecterait le jeu et ses règles.

*Alors Nahima, que fera-tu maintenant?*

De son perchoir Claus souriait, en riant silencieusement.

[Si Nahi continue le jeu, les griffes disparaitront, sinon, elles continueront de la retenir. Aussi, il y a un indice sur la cachette de Claus: il est en hauteur.]

Nahima étouffa un cri d'effroie quand une main désincarnée lui attrappa la cheville. Beurk, beurk et Re-beurk! Merde, aussi. Il n'avait pas mordu à l'hameçon. Bon d'accord, Nahima l'avait un peu sous-estimer. Elle ne ferait plus la même erreur, si elle voulait s'en sortir vivante, fallait trouver mieux que ça. Bon, comment avait-il su qu'elle était là? Une chose était sûr maintenant, il la voyait, ou qu'elle irait, elle en était persuadée...Dans ce cas, ou était-il?

* Si je voyais tout, ou serais-je? Certainement pas sous terre...Attend, relaxe, Nahi...Réfléchis comme il le faut, c'est simple...*

Nahima quitta prestement le sentier, ou voulu, plutôt, mais elle était toujours retenu par la main immonde.

- Laisse-moi partir, siffla-t-elle, furibonde, je continue de jouer!

La main surgit de terre fondit aussitôt dans le sol, aussi vite qu'elle en était sortit. Nahima quitta enfin le chemin et se fondit de nouveau dans les ombres des arbres bordant l'allée. Ou était-il, alors? Elle se sentait faite comme un rat, ou la proie d'un faucon affamé....C'est ça! Un oiseau! Il survolait. Il était en hauteur! Claus était caché en hauteur! Bingo! Nahima sentit la confiance revenir à la charge. Arriverait-elle à se tirer de ses mauvais draps? Elle n'en savait rien, mais elle ferait tout pour ne pas finir en chair à pâtée, au grand malheur du psychopathe. Elle ne le laisserait pas gagner aussi facilement. Elle passa sa tête mauve sur le côté du tronc et inspecta le cimetière plus sinistre que jamais. Sérieusement, elle ne s'était jamais aussi bête. Qu'elle idée, d'être venue ici?? Enfin... son regard fureta longuement sur les tombes, les cryptes lugubres, les croix... Son regard tomba sur une crypte (à vampire, elle parirait là-dessus) plus grande que les autres. Son choix s'arrêta sur celle-là.

* Bon, tout ça va bientôt prendre fin...*

Nahima jeta un coup d'oeil à l'heure. 12h27. Que le temps passait vite! C'était insensé. La fatigue pointait carrément aussi vite que le soleil de l'aube. La jeune femme serra les dents et les poings et se faufila hors de sa cachette, restant dissimulée parmis les ombres, son regard toujours fixé sur les croix du christ, en haut du tombeau mortuaire. La lune se dégagea de l'épais rideau de nuage, projettant un nouvelle éclairage sur la scène des plus étranges. Un meurtrier fou jouait quand même avec sa ''prochaine-peut-être-victime'', souvenez-vous.

Nahima se dressa juste devant l'entrée de la crypte, sa main serrant le manche esseulé du katana sans lame. D'une voix forte, assurée, elle proclama:

- Je sais que vous êtes là, Claus! Cessons ce petit jeu, voulez-vous? Et laissez-moi partir, comme prévu!

Peut-être qu'elle se trompait, mais si c'était le cas, il devait lui répondre quelque chose, et ça l'aiderait pour le trouver, alors. ans tous les cas, elle avançait vers la victoire, dont le trophé serait sa vie sauve.

- Laisse-moi partir, siffla-t-elle, furibonde, je continue de jouer!

Claus relâcha Nahima et elle retourna se cacher. Puis après quelques minutes elle sorti de sa cachette, toujours cachée par la noirceur et se dressa devant une crypte.

**********

Atsuhiko se promennait dans la ville, voilée par la nuit, malgré le couvre-feu. Il avait songé à ses parents et n'avait sû trouver le sommeil de nouveau et s'était donc retrouvé à errer dans les rues, finissant par abouttir devant le cimetière de la ville. Étrangement, le portail était ouvert. Puis il entendit une voix fémine dire haut et fort:

- Je sais que vous êtes là, Claus! Cessons ce petit jeu, voulez-vous? Et laissez-moi partir, comme prévu!

*Claus?!*

Atsuhiko courut impulsivement vers la voix. Son 'instinc' d'ange le poussait à toujours vouloir aider les gens et faire le bien. Alors qu'il courait, une douce lumière aquamarine tirant sur le vert commença à l'entourer. Le symbole d'ailes dans son dos disparut presque instantanément et ses ailes, d'un blanc pur, poussèrent en fendant légèrement le tissus de sa chemise, au niveau du dos. Ses ailes étaient entourées de la même lumière sublime qui entourait déjà le reste de son corps. Il atteignit la femme qu'il avait entendu un peu plus tôt. Il lui semblait avoir déjà vu ces cheveux quelque part, au lycée probablement. Il vit une figure inconnue sortir de derrière une crypte, ricannant sombrement, d'une manière qui exprimait l'instabilité mentale. La masse sombre parla, d'une voix grave et suave, n'exprimant aucune émotion, mis à part l'envie de tuer, de faire couler le sang.

-Regardez Nahima, un joueur de plus parmi nous!

La bouche du fou s'étira en un sourire tordu et effrayant et Atsuhiko fronça les sourcils en grimaçant de dégout pour cet être qui jouait avec la vie d'innocents.

-Le seul ici à croire à un jeu, c'est vous, Claus.

L'interpelé fit un court grondement de frustration, agaçé par ce gamin qui osait perturber son jeu. Il envoyant quatre mains griffues et sombres imobiliser les ailes et les jambes de l'ange en les enlaçant, s'élançant vers lui, lames scintillant dans la noirceur, prêt à le tuer. Atsuhiko fit son possible pour bloquer l'attaque avec ses bras, mais les griffes acérées et glaçées de la main droite de Claus lui perforèrent tout de même le ventre. Atsu toussa, du sang s'écoulant de sa bouche, tâchant sa chemise blanche, et la lumière autour de lui s'intenssifia en de faibles pulsations évoquant le battement d'un coeur. Le meurtrier retira sa main et se volatilisa dans la nuit.

-Vous avec gagné Nahima, vous pouvez en être fière!

Alors que le rire sadique du tueur s'effacait, Atsuhiko posa un genou par terre, se tenant le ventre d'une main, l'autre servant d'appui sur le sol. Le sang coulait abondamment de sa blessure et la douleur s'imprégnait dans son doux visage, ses yeux s'étaignant peu à peu, la vie quitant lentement l'être de lumière, alors que la lueur l'entourant faiblissait. Il ajouta avant de périr d'une voix faible mais déterminé:

-Je ferai cesser tes massacres, peu importe le nombre de fois où je devrai mourir, peu importe le temps qu'il faudra...

Puis la lumière s'intenssifia violamment il se désintégra en petites particules de lumière rappelant des lucioles, à la fois magnifiques et boulversantes qui s'envolèrent vers le ciel encore sombre, laissant Nahima seule dans le cimetière sombre et froid.

La directrice, en état de choc, hoqueta de surprise. Tout c'était passé si vite. Un instant, elle se dressait devant cette crypte lugubre, D'ou elle savait laus caché, et l'instant souivant, il y avait un ange à côté d'elle. Avaient-ils dérangé les âmes enfouient sous terre? Nahima ne put jamais poser la question, l'être de lumière ne lui laissant pas le temps. Nahima avait gagné le jeu de Claus, mais il avait gagné son point lui aussi. Il venait de liquider l'ange, qui lui était familier.

-Je ferai cesser tes massacres, peu importe le nombre de fois où je devrai mourir, peu importe le temps qu'il faudra...

Cette voix. Non, ça ne lui était pas inconnu! Un élève? Oh non, trop tard, elle réalisa qu'un de ses protéger venait de disparaître sans qu'elle n'ait rien put faire. Claus disparu, lui et ses innombrables membres et son rire sinistre, emportant avec lui le malheur et le sang. Tout c'était passé si vite, la jeune femme avait de la peine à croire qu'il s'était passé quoique se soit. Elle était seule, toutefois. Plus de Claus, plus d'ange non plus. Elle porta les mains à son visage, hésitant à être soulagée d'être encore en vie ou désespérée par la perte d'un de ses élèves. Quelque chose attira son attention au sol. Elle s'accroupit, reprenant son sang froid, et à la lumière de la lune, découvrit une tache de sang. Elle y toucha du bout des doigts, l'inspectant silencieusement pendant un court moment. Puis, le liquide rougeâtre s'illumina tel un diamant sous l'astre du jour, flamboyant, puis s'évapora, comme l'ange un peu auparavant. Qu'avait-il dit, déjà?

"..Peu importe le nombre de fois ue je devrai mourir..."

*Un ange? Un ange...Il n'est donc pas mort déffinitivement...*

Le sentiment de soulagement finit par l'envahir et un sourire étira ses lèvres. Après tout les émotions qu'elle avait refoulé de la soirée, elle laissait couler quelques larmes, qui lui fit le plus grand bien. Alors qu'elle se releva pour gagner la sortie du cimetière, un objet râcla le sol tout près d'elle. Avec un sursaut, elle se retourna, mais ne vit rien. Dans sa main pourtant, elle serrait maintenant un katana authentique, lame comprise. Elle finit par s'en rendre compte et poussa un petit cri de surprise.

- Mais qu'est-ce que-?!...

De son manche, avait poussée une lame! C'était à ne rien y comprendre. Impossible à rétracté (elle avait essayée tout le long du chemin), elle finit par se résigner et à le glisser dans sa ceinture. Dès qu'elle passa le portail, toute la fatigue et la tension accumulée lui tomba dessus. Elle ne sut aucunement comment elle se rendit au Lycée, mais elle y fut au bout d'une trentaine de minute, de plusieurs rue passé au feu rouge et d'innombrable collision dans des objets de plus stupide (le lampadaire remportait haut la main le concours des plus nombreuse fois rentré dedans).